Un ciel brumeux nous a accueilli au spot de la citerne à Maruéjols. Spot que nous avions délaissé vu l’état du chemin d’accès raviné par les pluies.

Cette fois le chemin est, comme nous l’avaient dit Denis “2” puis Christophe, du billard. Bien appréciable surtout pour nos voitures. J’étais loin d’être le premier car “un peu dans la Lune”, j’avais pris la route de St Côme et fit donc un grand détour. Sur place donc étaient déjà installés Denis, Juan, Christophe, Mathéo, Julien, Estelle, Gwendoline, Nicolas et Patrice. Télescopes positionnés aux emplacements où ils se sentent le mieux à savoir pour la plupart près du chemin et pour les autres, en face au fond de la clairière.

S’ensuivit le casse-croute (goûter pour Denis) pour tout le monde avant de patienter jusque la tombée de la nuit confortablement installés dans nos sièges et pour moi une chaise longue,

Nous ont ensuite rejoints Stéphane et sa fille Maeva, Henry, Alice que j’ai récupéré à l’entrée du chemin et enfin Jean-Dag. Dominique était bien attendu mais n’est pas venu cette fois encore.

Jupiter, patient, nous a attendus et tout le monde pointait sur lui et sur ses 4 satellites Galiléens bien brillants.

Henry, malheureux avec son Unistellar tout juste revenu de réparation, constatait qu’il ne fonctionnait toujours pas ! Déçu, il rangea son télescope et resta un petit moment avec nous avant de partir.

Pour les autres et longuement, la nébuleuse d’Orion (M42) haute dans le ciel et presque au zénith s’est elle aussi laissée admirer. Nous avons regretté l’absence de Dominique car il est grand admiratif de cette nébuleuse.

Beaucoup de tentatives d’observer et avec succès la nébuleuse du coureur (NGC1977) toute proche.

Denis a même, dans la nuit avancée, entr’aperçu la nébuleuse de la tête de cheval (Barnard 33) à l’aide de son 450mm elle-même positionnée dans M42.

Gwendoline pestait sur son pointeur, Nicolas s’essayait sur les autres télescopes tout cela en vue d’un prochain achat. La voie lactée était maintenant bien visible d’Est en Ouest (ou d’Ouest en Est si vous voulez).

Stéphane et Denis tentaient et réussirent à observer la comète 12P/Pons-Brooks sur leur télescope respectif et Stéphane aperçut sans trop de certitude la comète 44P/Kushida de très faible magnitude. Il faudra patienter jusque cet été lorsqu’elle se rapprochera du soleil pour pouvoir correctement l’observer.

Pour ma part, j’ai enfin réussi à régler le “viseur” point rouge du télescope du club et cela dans l’obscurité. Les pointages des objets du ciel en furent grandement facilités.

Boissons chaudes pour presque tout le monde, pour Denis enfin le casse-croûte et les observations reprirent. Je me suis essayé à l’observation du ciel aux jumelles. Faciles d’emploi, les jumelles ne permettent toutefois pas de voir le détail des objets observés et surtout sont difficiles à maintenir fixes si elles ne sont pas montées sur trépied comme l’avait fait Juan.

S’ensuivit pour moi une mauvaise surprise, “où sont mes lunettes, quand m’en suis-je servi la dernière fois et où ?”. Tout cela dans un terrain herbeux et dans le noir. Beaucoup d’entre nous cherchaient et arpentaient le lieu et c’est Estelle qui les retrouva juste à côté de ma chaise longue, là où j’avais observé le ciel avec les jumelles. Ouf et après ces recherches terrestres, reprirent les recherches célestes.

La nuit bien avancée montrait maintenant un ciel bien noir quand Patrice nous fit la surprise de nous proposer une boisson bien réconfortante à savoir du “rhum arrangé”. Fort a été de constater qu’il remporta un vif succès qui s‘apparentait à un amas non pas globulaire mais à un amas de gobelets.

Fatiguée, Maeva demanda de rentrer vers 22h00. Plus tard, s’enchainèrent doucement les départs jusque 23h30 et ne restèrent que Juan, Christophe et Mathéo qui quittèrent le lieu à 0h30 sous un splendide ciel et un léger vent frais, il faisait alors 7°C.

Prochaine sortie planifiée le 8 ou 9 février !