Malgré les nuages bas annoncés en début de nuit et un vent frais par les différentes météos consultées, nous avons tenté le coup et c’est à quinze que nous nous sommes retrouvés au spot habituel d’observation du ciel.

Il faut remarquer que dans ce groupe comme dans notre club, il y a maintenant beaucoup de mixité mais pas encore de parité. Hier soir six femmes pour neuf hommes.

Surprise à notre arrivée, un ciel plus nuageux qu’annoncé et surtout garni de nuages d’altitude et non de nuages bas. Les nuages d’altitude sont malheureusement pour nous beaucoup plus gênants pour les observations du ciel profond mais puisque nous étions là …

Premières cibles faciles, Vénus suivie de Jupiter et quatre de ses satellites alignés et répartis de part et d’autre de la grosse planète. C’est plus tard dans la soirée que Mars s’est montré avec une belle calotte glaciaire.

Entre les observations, beaucoup d ‘échanges sur les réglages et de partages de matériel.

Solange veut parfaitement comprendre les différences entre les montures équatoriales et azimutales. Pas toujours aisé de comprendre qu’une monture équatoriale nécessite un parfait alignement des 2 axes de la monture (ascension droite et déclinaison). Tout cela pour ensuite suivre aisément un objet pointé dans le ciel rien qu’en tournant le télescope.

Pour l’azimutale, les 2 axes sont libres, c’est à l’astronome de se débrouiller pour guider totalement son télescope et cela en permanence lors d’une observation.

Pour ma part j’ai bien « galéré » car je n’ai pas trouvé mon pointeur dans ma caisse de  matériel alors qu’il était bien là, même galère pour Romain qui lui disposait d’un pointeur installé mais quelque peu instable sur son support.

Au tableau des observations, beaucoup de cibles de plus en plus difficiles à capter pour Sophie et Marianne. Juan comme toujours, ne manque pas de donner beaucoup d’informations pour cheminer dans le ciel d’étoiles en étoiles pour trouver ce que l’on cherche. Il mérite amplement le surnom dont nous l’avons baptisé à savoir « GoTo ».

Jean-Dag de son coté menait une activité dessin sur l’amas du hibou (NGC457 découverte par William Herschel en 1787) qu’il pousuivit par la la nébuleuse d’Orion (M42) et non la tache rouge de Jupiter comme je le croyais.

Dans le ciel, nous ont rendus visite la station spatiale internationale (ISS) à 27000 km/h suivie avec moins d’enthousiasme par un train de satellites Starlink et enfin une étoile filante très lumineuse.

C’est dans un ciel de plus en plus clair que nous avons terminé notre soirée après avoir observé la nébuleuse d’Orion dont la constellation est maintenant bien haute dans ce ciel à l’approche de l’hiver puis ciblé de nouveau Jupiter afin d’apercevoir la fameuse tache rouge prévue d’apparaître à partir de 22h30. Après beaucoup de discussions et de boissons chaudes car le vent frais accentuait fortement la fraîcheur de cette soirée, le matériel fut consciencieusement rangé et c’est vers 23h00 que le site retrouva son calme.